Joseph, 14 ans, sort tout juste de maison de correction et atterrit chez les Hurd, une famille d’accueil. Celle-ci est propriétaire d’une ferme dans le Maine. En son sein, Jack, un enfant de 11 ans, narrateur de l’histoire.
On découvre l’histoire tragique de Joseph à travers ses yeux et ce sont ses mots qui décrivent de manière simple et sans détour, les événements du récit.
Joseph a grandi trop vite dans une famille violente, a aimé trop tôt et est devenu père trop jeune.
Le sosie de Gary D. Schmidt répond aux questions des ados
L'avis de Sophie, lectrice du Farniente
J’aimais déjà Gary D. Schmit. Si j’avais trouvé que le propos de La guerre des mercredis visait davantage les adultes que les ados, j’ai vraiment été épatée par sa maitrise de l’écriture (et du récit) dans Jusqu’ici, tout va bien. Et là, je suis de nouveau soufflée même si on est dans une histoire vraiment différente. En fait, c’est mon premier vrai coup de cœur de l’année !
Autour de Jupiter, c’est plus court, moins dans l’intertextualité (même si de nouveau il y a le fil conducteur de l’importance de l’art dans la vie, ici avec le livre The Astonishing Life of Octavian Nothing, et une scène importante à la bibliothèque), plus à l’essentiel, mais c’est d’une grande puissance. D’abord pour l’histoire de Joseph, un personnage riche, tout en nuances, qui suscite tout de suite une forte empathie, ensuite pour le personnage de Jack, bien déterminé à protéger celui qui est devenu son grand frère adoptif (« Est-ce que vous auriez laissé un gars se faire massacrer le temps d’aller chercher un professeur ? »), si touchant dans cet amour, ensuite pour la famille d’accueil, le rapport à la terre, aux vaches (oui, oui, elles jouent un rôle important, notamment grâce à leur sensibilité), et l’histoire d’amour terrible qui a mené à Jupiter. Jupiter, autour de qui tout tourne et pourtant… Ouf.
Vraiment, ce livre est magnifique, absolument bouleversant, qui nous fait passer par tout le spectre des émotions avec une histoire universelle. Chapeau.
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