LIVRES

La fourmilière

Jenny VALENTINE - Traduit par Cyrielle AYAKATSIKAS - Ecole des loisirs

Cherry et sa fille, Bohême, déménagent sans cesse. Cette fois-ci, elles s’installent au 33, Georgina Street, dans un immeuble délabré, mais qui a l’avantage d’avoir un propriétaire ne posant pas de question. Sam, un fugueur de 17 ans, voit aussi cet endroit comme un lieu idéal, mais pour d’autres raisons. Il a besoin de se faire oublier et cache un lourd secret. La petite Bohême, souvent livrée à elle-même, va rechercher l’amitié de Sam et, peu à peu, bousculer l’assemblée de bras-cassés installée dans l’immeuble.

L'avis de Sophie, blogueuse littéraire

« La mise en place est lente et les personnages doivent être apprivoisés doucement puisqu’au premier abord ils n’attirent pas vraiment la sympathie. Steve ressemble à un proprio profiteur, Isabel à une vieille fouine, Cherry à une bien mauvaise mère… bref, il faut persévérer. Et puis, au détour d’un chapitre, alors que Bo se raconte, la magie a opéré et, plus elle grandissait, plus je m’attachais à cette bande d’êtres paumés et solitaires.

En outre, l’auteure installe rapidement un mystère, celui du départ de Sam, et distille tout au long du récit quelques miettes d’indices. On sent rapidement que quelque chose de grave s’est passé et que le tout a un lien avec son meilleur ami Max, celui qui aime tant les fourmis, mais je dois dire que jamais je ne me serais doutée… Quelle fin! Vraiment! Juste pour elle, ce roman vaudrait la peine d’être lu et partagé sans modération, mais s’ajoutent aussi une finesse dans l’écriture, alternant entre la naïveté de Bo et les désillusions de Sam, et une palette de personnages fascinants. »

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